12 octobre 2016

CFTC BPCE Sa : Compétitivité et qualité de vie au travail sont liées, selon des experts


La QVT, c’est bon pour la performance de l’entreprise. Voilà l’argument que développent La Fabrique de l’industrie, Terra Nova et le réseau Anact-Aract dans une étude publiée le 11 octobre. En donnant des pistes d’actions pour faire évoluer les organisations.
par Virginie Leblanc  12/10/2016  Entreprise & Carrières

Compétitivité et qualité de vie au travail sont liées, selon des experts
© Jacob Lund
Comment inciter les entreprises à aborder le sujet de la qualité de vie au travail autrement que sous la contrainte réglementaire ? Le laboratoire d’idées La Fabrique de l’industrie, Terra Nova et le réseauAnact-Aract ont choisi d’étudier la QVT comme levier de compétitivité. Dans un document de près de 200 pages, ils incitent les entreprises et structures publiques françaises à faire évoluer leurs modèles d’organisation du travail, « encore trop imprégnés de taylorisme », références documentaires et témoignages à l’appui.
Qualité du travail. Les auteurs défendent d’abord la thèse « selon laquelle la qualité de vie au travail commence par une réflexion sur la qualité du travail. Les salariés ne demandent pas aux entreprises de faire leur bonheur, mais d’agir sur ce sur quoi elles ont prise : le travail et son organisation ». Même si les doutes persistent chez les dirigeants sur les retombées économiques de la QVT, les auteurs mentionnent la multiplicité de rapports de recherche mettant en évidence ce lien. Selon eux, la QVT « peut constituer un réel facteur d’attractivité », et elle est aussi un facteur d’engagement des salariés : « Des salariés engagés dans l’entreprise sont moins souvent absents, moins stressés, changent moins souvent de poste ou d’entreprise, fournissent plus d’efforts, font un travail de meilleure qualité et prennent plus d’initiatives ».
Et, pour stimuler l’engagement des individus au travail, les entreprises doivent répondre à leurs besoins fondamentaux : « Reconnaissance, compétence, relation à autrui, contribution, soutien social, autonomie, sens ». Sur ce point, la France a des progrès à faire : « Les entreprises françaises laissent encore trop peu de place au dialogue professionnel et au dialogue social », souligne l’étude.
Autonomie. Levier central de la QVT, l’autonomie laissée aux salariés est explorée à travers différents modèles : entreprises libérées, lean, entreprises responsables et organisations responsabilisantes. L’autonomie peut porter sur différents niveaux : le poste de travail, l’environnement immédiat du salarié ou les objectifs, les priorités et les modes d’organisation de l’entreprise, mais souvent, les approches étudiées se concentrent sur une partie seulement de ces niveaux, précise le rapport.
Onze entreprises expérimentant de nouvelles formes d’organisation du travail, de taille et de secteurs différents, ont été auditionnées, parmi lesquelles Airbus, Renault, Valeo, Michelin, Booking, Maille Verte des Vosges, BlaBlaCar. Le document fait aussi réagir des chercheurs, des syndicalistes et des industriels.
 
* “La qualité de vie au travail : un levier de compétitivité. Refonder les organisations du travail”, Les Notes de La Fabrique, par Emilie Bourdu (La Fabrique de l’industrie), Marie-Madeleine Péretié (Aract Ile-de-France), Martin Richer (Terra Nova).

Notre avis:

Et à BPCE sa c'est quand la négociation sur la qualité de vie au travail ?
Plus tard, la DRH a préféré prioriser la négociation sur la travail de nuit.
Toutes les entreprises n'ont pas les mêmes priorités !!

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