19 juillet 2016

CFTC BPCE Sa : Les Français très "mécontents" de l'adoption de la loi travail


Sept Français sur dix se disent "mécontents" de l'adoption définitive du projet de loi travail qui doit survenir cette semaine.

Manuel Valls et Myriam El Khomri à l'Assemblée nationale le 15 mai 2016 GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFPManuel Valls et Myriam El Khomri à l'Assemblée nationale le 15 mai 2016 GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
Sept Français sur dix se disent "mécontents" del'adoption définitive du projet de loi travail qui doit survenir cette semaine, et plus de la moitié d'entre eux souhaitent que les manifestations contre le texte se poursuivent, selon un sondage Odoxa pour Les Echos, Radio Classique et FTI Consulting paru lundi.
Parmi les personnes interrogées, 71% se déclarent "mécontentes" de l'adoption du texte, contre seulement 28% qui se disent "satisfaites". Cette proportion n'a pas varié depuis la présentation du projet de loi il y a cinq mois, même après le retrait de mesures très contestées comme le plafonnement des indemnités prud'homales, ou pendant le blocage des raffineries et dans les transports, souligne l'institut de sondage.
Parmi les sympathisants PS, ils sont une courte majorité (52%) à se dire "satisfaits" de son adoption.

55% des Français pour la poursuite de la contestation

Alors que les syndicats opposés au texte ont annoncé une nouvelle journée de mobilisation le 15 septembre, 55% des Français estiment qu'ils ont "raison de poursuivre leur contestation". Ils ne sont que 34% à approuver la poursuite du mouvement parmi les sympathisants du PS, mais 76% parmi les sympathisants de gauche hors PS.
Dans le conflit, tout le monde est jugé perdant, le numéro de la CGTPhilippe Martinez, arrivant au premier rang (76%), devant François Hollande (70%), la ministre du Travail Myriam El Khomri (65%) et le Premier ministre Manuel Valls (65%) ex-æquo, et le leader de la CFDT Laurent Berger (60%).
Enfin, six Français sur dix (59%) pensent que la loi aura un impact sur la situation économique et sociale du pays dans les années à venir. Seuls 13% jugent qu'elle n'en aura aucun.
Sondage réalisé en ligne le 14 juillet auprès d'un échantillon de 1.011 personnes représentatif de la population française, selon la méthode des quotas.
(Avec AFP)

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