29 juin 2015

CFTC BPCE Sa Infos: Conséquences du procès de F Perol, Bataille pour le poste de François Pérol

Le procès du président de BPCE, François Pérol, continue lundi et s’achève jeudi. Et après? Il faudra lui trouver un remplaçant.

L'avenir de François Pérol s'assombrit. L'ex-secrétaire général adjoint de l'Élysée est jugé jusqu'à jeudi pour "prise illégale d'intérêts". En question, les conditions de sa nomination au moment du mariage entre les Banques populaires et les Caisses d'épargne, devenues BPCE qu'il dirige depuis 2009. La première semaine du procès s'est terminée sur une mauvaise note. L'ancien secrétaire général, Claude Guéant, a affirmé aux juges que Nicolas Sarkozy "avait demandé à François Pérol" de prendre la tête de la future banque. Contredisant sa défense, qui s'évertue à prouver qu'il n'avait fait qu'informer le président de la République.

Le DG de la Bred serait prêt

Chez BPCE, on s'attend à une condamnation et on anticipe une succession. "Même s'il fait appel, les actionnaires le sortiront, explique le président d'une caisse locale. On choisira cette fois un dirigeant en interne." Le directeur général de la Bred, Olivier Klein, serait dans les starting-blocks. Il a le mérite d'être passé par les Caisses d'épargne, les Banques populaires et BPCE. Il a le soutien de barons en interne, mais deux opposants de taille : François Pérol et Didier Patault, patron de la Caisse d'épargne d'Île-de-France. Ce dernier "n'a pas envie de diriger BPCE, explique un proche. Il pense que le départ de Pérol ne serait pas une bonne chose". D'autres souhaitent éviter qu'une succession ne relance les querelles internes entre les deux réseaux. Une situation dont pourrait profiter le dirigeant de BPCE.

Sauf que au-delà de la bataille interne, François Pérol doit faire avec les régulateurs. Selon les règles de la Banque centrale européenne (BCE), la moindre condamnation rend impossible de conserver des responsabilités à la tête d'un établissement. Même si un appel est suspensif, François Pérol aurait du mal à se maintenir. D'autant que "la BCE ne donnera pas une réponse en droit, explique une source proche. Elle jugera le risque de réputation du groupe". "Son départ déstabiliserait plus BPCE que son maintien", milite un de ses soutiens. Et l'hypothèse d'un intérim en attendant un deuxième procès, évoqué par Le Monde il y a un mois, n'est soutenu ni par la Banque de France, ni par les administrateurs de BPCE

Notre point de vue:
Ce matin, poursuite du procès, long débat autour de la date à laquelle le nom de F Pérol aurait été évoqué.
Le juge a posé de très nombreuses questions sur la base, des documents du dossiers d'instruction.
F Pérol est resté très évasif, voire ne se souvenant plus de rien !

Étranges et inquiétants, ces trous de mémoire pour un patron d'un entreprise de 120 000 personnes.

Enfin, c'est peut-être pour ça que l'on n'a pas d'augmentation, il doit penser chaque année en avoir données l'année précédente.

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