31 décembre 2014

Une large majorité des salariés et des DRH interrogés par les cabinets Mobilitis et Greenworking se déclarent favorables au travail à distance et Badgeage à BPCE Sa

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Salariés et DRH plébiscitent le travail à distance

Une large majorité des salariés et des DRH interrogés par les cabinets Mobilitis et Greenworking se déclarent favorables au travail à distance, même si ces derniers sont peu enclins à le formaliser dans un accord. Or, le flex office sera leur prochain chantier.
par Virginie Leblanc  22/12/2014  Entreprise & Carrières

Salariés et DRH plébiscitent le travail à distance
© Cromary

Un tiers des salariés français des grandes agglomérations travaillent à distance plus ou moins fréquemment
L’année 2014 confirme la progression du nomadisme des salariés. « Le télétravail se développe fortement en France, 60 % des entreprises du CAC 40 l’expérimentent ou ont signé un accord », indique Cécilia Durieu, directrice associée de Greenworking, cabinet de conseil spécialisé dans l’accompagnement des projets de mise en place du télétravail. Dans une étude diffusée le 15 décembre, Mobilitis, conseil en immobilier d’entreprise, et Greenworking croisent les points de vue de 300 DRH et 900 salariés travaillant dans des bureaux dans des entreprises de plus de 50 salariés implantées dans des agglomérations de plus de 100 000 habitants.
L’enquête, intitulée “Nomadisme, bien-être et performance : quel bilan en 2014 ?”, associe des données quantitatives recueillies par OpinionWay pour Mobilitis, et une analyse qualitative menée par Greenworking auprès de 24 grandes entreprises et administrations françaises, représentant plus de 10 000 télétravailleurs, qui pratiquent le travail à distance, à l’instar de Société générale, Air liquide, Axa, Groupama, la Cnav (Caisse nationale d’assurance vieillesse), le Cnes (Centre national d’études spatiales) ou encore Natixis et Siemens.

Sujet RH non prioritaire
« Si les DRH y voient un levier de performance et un enjeu incontestable à prendre en compte dans l’organisation du travail de demain, ils semblent toutefois encore peu désireux de formaliser cette pratique », signale l’étude : seuls 5 % des DRH envisagent de mettre en place un accord d’ici à deux ans. Pour 42 % d’entre eux, ce sujet n’est pas prioritaire.

Autre paradoxe souligné par l’étude : 90 % des DRH considèrent nécessaire de modifier le mode de management de l’entreprise pour mettre en place le travail à distance, mais seuls 10 % des DRH ayant signé un accord de télétravail ont organisé la formation des managers.

En revanche, les 24 grandes entreprises ayant instauré le télétravail ont investi dans un « accompagnement de haut niveau » et ont privilégié « un déploiement progressif et maîtrisé du télétravail, avec des phases d’expérimentation pour un nombre limité d’entités ou de salariés durant un à trois ans, voire plus », souligne Cécilia Durieu.

Managers satisfaits
En tout état de cause, celles qui ont levé le frein culturel au développement du télétravail ont misé sur cette démarche : « Lors­que ces expérimentations sont menées, nous constatons que les managers sont satisfaits à 95 %. Ensuite, ils peuvent communiquer leur enthousiasme aux autres collègues, et présenter leur expérience devant leurs pairs », précise Cécilia Durieu.

La prochaine étape ? Le développement du flex office (postes de travail non attribués), dont les avantages sont nombreux pour les entreprises : réduction des coûts – nombre de postes de travail individuels réduit de 20 % en moyenne, réallocation d’espaces individuels sous-utilisés vers des espaces collectifs traditionnellement saturés –, stimulation de la créativité et de la collaboration. L’étude souligne que le bureau devient alors un « outil de collaboration ». Même si le flex office ne concerne que 4 % des salariés français pour l’instant, ces derniers semblent prêts à l’adopter (lire l’encadré).

Le flex office
« Chez les clients que nous accompagnons, nous constatons que les déménagements les plus récents font une large place au flex office, comme Axa, Yves Rocher ou Sanofi », affirme Cécilia Durieu. En revanche, l’offre en termes d’espaces de travail doit alors être plus large : salles de réunion, d’échange, de créativité, comptoirs, zones permettant de s’isoler, de se concentrer, ou de se détendre. Mais ces espaces sont encore jugés très insuffisants ou parfois même inexistants par les salariés.

Pour Cécilia Durieu, le flex office est l’étape nécessaire avant que le tiers lieu puisse se développer davantage, à l’horizon 2018. Pour le moment, relève l’étude, le télétravail est quasi exclusivement pratiqué à domicile. « Aujour­d’hui, les entreprises n’ont pas de budget à consacrer à un poste supplémentaire : une place dans les locaux et une autre place dans les tiers lieux, constate Cécilia Durieu. Le frein principal au développement des tiers lieux demeure le coût et, en seconde position, la confidentialité. »

LE TELETRAVAIL EN CHIFFRES
- Un tiers des salariés déclarent travailler à distance plus ou moins fréquemment : parmi eux, 53 % de façon très occasionnelle (une fois par mois ou moins), 47 % plus fréquemment (au moins une fois par semaine).
- 25 % des salariés déclarent que leur entreprise a mis en place un accord formel de télétravail (37 % en Île-de-France).
- 69 % des DRH se déclarent favorables au travail à distance des salariés.
- 63 % des DRH l’ayant instauré reconnaissent que ce sont les salariés qui en ont été à l’initiative.
- 23 % des managers estiment que les services RH ont représenté un frein à sa mise en place.
- 85 % des salariés et 66 % des DRH pensent que le télétravail représente une opportunité pour faire évoluer l’organisation du travail.
- 84 % des salariés sont prêts à disposer d’un poste de travail d’une surface plus restreinte. 
- 74 % accepteraient de ne plus avoir de poste attribué au sein de leur entreprise en contrepartie d’une plus grande mobilité.

* Etude réalisée par OpinionWay auprès de 892 salariés travaillant dans des bureaux dans des entreprises de plus de 50 salariés, implantées dans des agglomérations de plus de 100 000 habitants, et 305 DRH appartenant à la même typologie d’entreprises

Et pendant ce temps à BPCE SA, la Direction préconise, la mise en place de bageage pour les forfait-jours en suivant les heures de travail de ces salariés.
Décidément, l'innovation et la créativité ne sont pas les points forts forts de nos DRH.
Sous prétexte, de faire respecter les temps de repos, après avoir été  contrôlée par l'Inspection du Travail, la direction souhaite faire mettre en place un badgeage, par l'intermédiaire d'une modification unilatérale du règlement intérieur.
L'ensemble des OS représentatives de BPCE Sa se sont prononcées contre.
Merci aux 102 personnes qui ont participé au sondage en ligne sur ce blog.
84, soutiennent la position des syndicats
18 soutiennent la positions de la Direction !!!
Vous pouvez encore vous exprimer, ce sondage ( colonne de droite) est très utile pour nos négociations

30 décembre 2014

Affaire Pérol : ces mails confidentiels qui ont guidé l'enquête (2/3)

 |  PAR LAURENT MAUDUIT
Deuxième volet de notre enquête sur l'affaire Pérol : ce sont des mails confidentiels, parvenus de manière anonyme entre les mains du juge d'instruction, qui ont servi de fil conducteur à l'enquête judiciaire et qui risquent de contribuer au renvoi du patron de BPCE devant un tribunal correctionnel pour prise illégale d'intérêt.......

La totalité de l'article, en ligne pour les abonnés sur Médiapart.


BPCE Sa:
Nous continuons de penser que la longueur de cette procédure est pénalisante pour les salariés de BPCE et qu'il est nécessaire que la justice décide rapidement, pour éviter les aléas d'un avenir incertain.

29 décembre 2014

BPCE Sa : Contrôle des appels téléphoniques, présentation en CE

Le téléphone sonne !!     Vous répondez ?



Après la Cyber surveillance et les 257 caméras implantées au site avant seine de BPCE SA, la téléphonie fait également l’objet d’un contrôle !

Sont concernés la téléphonie fixe, la téléphonie mobile et les terminaux (tablettes, smartphones).

Soit 3664 postes fixes et 889 téléphones mobiles de BPCE SA et ses filiales. Le volume et la consommation étant conséquentes, le suivi des coûts s’avère nécessaire.

Les appels téléphoniques sur poste fixe des collaborateurs sont surveillés et tracés par un ticket CDR (=Coût De Réseaux). Ce ticket reprend les éléments suivants : la date, la ligne appelante, la ligne appelée, la durée et le coût de l’appel…. Ces données sont donc  indirectement nominatives.

Toutes ces « traces » sont bien évidemment conservées chez BPCE SA.

Seuls 5 collaborateurs au sein de l’Administration des moyens de téléphonie ont accès à ces données. L’intérêt de ces données, selon la Direction, est de pouvoir résoudre des incidents et de déterminer la consommation.

Mais ces données sont également utiles en cas d’enquête !

Ainsi, toute enquête doit être au préalable motivée puis soumise à la DRH. Cette dernière transmet cette requête au déontologue qui accepte ou non cette démarche. L’accès aux traces téléphoniques doit se faire en présence du déontologue.

Il en est de même pour les 300 lignes de téléphonie mutualisées : il s’agit, par exemple, des téléphones des salles de réunion. Leurs données sont également tracées.

Par ailleurs, il existe 8 postes enregistrés qui sont identifiés par un logo et par un message indiquant au préalable l’enregistrement.

Ces enregistrements ne sont pas soumis à une déclaration CNIL car ils font l’objet d’une dispense réglementaire !

Les 889 lignes téléphoniques mobiles font l’objet de la même procédure en ce qui concerne les traçages.

Les traces sont ici conservées chez SFR et accessibles par 4 collaborateurs de l’équipe téléphonie. Le déclenchement d’une enquête suit la même procédure que pour la téléphonie fixe.




Le suivi des coûts  de la téléphonie à BPCE SA servirait donc, avant tout, à identifier les problèmes techniques et les consommations excessives.

Cependant, il existe un seuil d’alerte qui génère une enquête. Ce seuil est le suivant :

  • Pour la téléphonie mobile : une consommation téléphonique mensuelle à partir de 300€/mois pour un salarié. Autre critère d’alerte : le top 20 c’est-à-dire les 20 plus grosses consommations téléphoniques de l’entreprise.

  • Pour la téléphonie mobile : la base du seuil d’alerte est uniquement le top 20.



La Direction affirme que la motivation des contrôles téléphonique de BPCE SA est avant tout la vérification des coûts des consommations. Et que BPCE SA ne cherche pas à surveiller ses collaborateurs !!!!



Suite présentation au CE de BPCE Sa 

28 décembre 2014

BPCE SA: F Pérol,peut-être bientöt du nouveau ?


Affaire Pérol: la justice se libère de ses entraves (1/3)

 |  PAR LAURENT MAUDUIT
Le juge Roger Le Loire pourrait rendre une ordonnance renvoyant en correctionnelle le patron de BPCE, François Pérol, pour y être jugé pour prise illégale d'intérêt. Mediapart révèle les secrets de l'instruction judiciaire. Premier volet: comment la justice, d'abord entravée, a cherché à étouffer le scandale ; et puis comment, devenue indépendante, elle a œuvré à la manifestation de la vérité.

Cela devrait déclencher un séisme dans les milieux financiers français mais aussi dans les cercles dirigeants de la « Sarkozie » : le juge Roger Le Loire pourrait, dans les prochaines semaines, prendre une ordonnance renvoyant devant un tribunal correctionnel François Pérol, le président de la banque BPCE et ex-secrétaire général adjoint de l’Élysée sous la présidence de Nicolas Sarkozy, pour y être jugé pour « prise illégale d’intérêt ». De nombreux indices suggèrent que le magistrat qui a conduit l’instruction pourrait prendre cette décision : d'abord, le Parquet national financier (PNF) a pris, dès le 7 novembre, des réquisitions en ce sens (lire Affaire ...

 ces articles sont dans Médiapart , (sur abonnement).

26 décembre 2014

CFTC - Confédération Française des Travailleurs Chrétiens, Représentativité fonction publique


22 décembre 2014 - Pantin
La CFTC représentative !
Le ministère de la Fonction publique a enfin publié les résultats officiels des élections de décembre 2014 dans la Fonction publique. La CFTC obtient un siège dans le Conseil commun de la Fonction publique, l'instance chargée des questions touchant l'ensemble des agents, relevant des trois versants de la fonction publique.
Après avoir confirmé sa représentativité dans le secteur privé en 2013, la CFTC confirme cette même représentativité dans le secteur public grâce au travail de l'ensemble de ses militants, fonctionnaires et agents de l'Etat, des collectivités territoriales ou de la fonction publique hospitalière.

C'est une bonne nouvelle pour tous les salariés de ces secteurs qui pourront profiter d'un syndicalisme de dialogue et de construction sociale.

25 décembre 2014

CFTC INFOS: Contrat de sécurisation professionnelle


Les négociations sur les modalités du contrat de sécurisation professionnelle ont abouti le 8 décembre à un projet d’accord national interprofessionnel soumis à la signature des organisations syndicales.
Pour mémoire, le dispositif en place en 2011 et qui va expirer le 31 décembre 2014, prévoit pour les salariés licenciés pour un motif économique de bénéficier d’une allocation s’élevant à 80% du salaire journalier de référence, ainsi que d’un accompagnement renforcé vers l’emploi.

Bien que le projet de texte prévoie une baisse de l’allocation servie aux salariés (75% du salaire journalier) le patronat propose la création d’une prime pour les bénéficiaires qui trouvent un emploi durable dans les dix premiers mois de leur CSP, ainsi que l’instauration d’un système de « glissement » rallongeant la durée du CSP jusqu’à trois mois supplémentaires pour ceux qui travaillent temporairement dans les six dernier mois du contrat.

Á ce jour, seules les organisations syndicales CFTC et CFE-CGC se sont prononcées, et ont fait part de leur accord de principe sur la signature du texte.

En effet, la CFTC, représentée par M. Joseph Thouvenel, vice-président, a déclaré que le Syndicat signera ce texte car : « bien que la baisse de l’allocation soit regrettable, l’indemnisation des salariés bénéficiaires est toujours supérieure, à ce que les allocataires auraient en dehors du dispositif ».Par ailleurs, il poursuit : « de manière générale, le CSP permet aux licenciés économiques de bénéficier de meilleures conditions que dans le droit commun, que ce soit en termes de formation ou d’indemnisation, or s’il n’y a pas d’accord, le CSP va disparaître ».  
CFTC Paris

24 décembre 2014

CFTC BPCE SA : Meilleurs Voeux à tous

La section CFTC de BPCE Sa vous souhaite un joyeux noël et de bonnes fêtes  
Pour le reste on s'en occupera à la rentrée.




Tanti auguri di buon natale e felice anno nuovo

23 décembre 2014

CFTC BPCE : NAO au Crédit Foncier de France



Première réunion NAO le vendredi 19 décembre 2014.

La Direction du Crédit Foncier a « Innové »,  :

è Pour tous les salariés : 0,40% au 1er mars 2015 à condition de « céder » trois jours de congés : 1J de pont négocié avec les organisations syndicales + 2 J flottants

è Pour les seuls salariés relevant du « régime Charenton »* + 0,10% au 1er mars 2015  à condition de « céder » cinq jours de congés : 1J de pont négocié avec les organisations syndicales + 2 J flottants + 2 jours flottants accordés au terme du « régime Charenton »,

è Une fongibilité des enveloppes benchmark et parité ramenées à un montant global de 150.000€. Les dispositifs actuels manquent clairement de lisibilité pour les salariés. Une fongibilité n’amènerait pas plus de visibilité et n’assurerait, sans doute, pas une certaine transparence permettant d’apprécier l’équité des dispositifs.


*le régime Charenton est un « accord fermé » datant de 2008, qui faisait partie des mesures d’accompagnement pour les salariés déménageant du siège sociale (Paris) à Charenton, suite à la fermeture de celui-ci.

Le salariés concernés bénéficiaient de 2 jours flottants supplémentaires.

22 décembre 2014

CFTC BPCE: Un très mauvais départ pour les NAO dans le Groupe !!!

Vendredi 19/12 s'est tenue la première réunion du cycle de NAO, BPCE Sa.
  • Cette première réunion de préparation a été l'occasion d'examiner les documents fournis par la direction et d'entendre l'affligeant discours.
    • " le contexte est difficile, ça n'augure rien de bon pour l'évolution des salaires, mais vous avez eu la chance d’avoir un bon intéressement !"
Les documents remis par la direction (que nous détaillerons dans les prochains jours), montrent tout de même que ce n'est pas la crise pour tout le monde !




  • NAO dans la Branche Caisse d'Epargne:


Décision de l’intersyndicale :
On attend les éléments demandés avant de nous positionner sur nos demandes de revendication lors de la prochaine réunion du 13 janvier 2015.

Réponse de BPCE :
BPCE va faire le nécessaire pour nous donner les informations sur les différentes demandes exprimées.

Prochaine réunion sur les NAO Caisses d'Epargne: le 13 Janvier 2015




Le syndicat SUD a fait la distribution à BPCE Sa du tract suivant.






  • NAO Aux Banques Populaires :
Au choix une prime unique pour tous de 200€ ou une augmentation de la part employeur de 9% sur le RSRC (qui passerait de 1,325% à 2,125%) accompagnée d’une prime de 200€ pour les salaires inférieurs à 35.000€.
Ces deux propositions ont été rejetées par l’ensemble des OS.



  • NAO Natixis :
Propositions de la Direction:

Augmentations générales avec versement en 04/2015 et effet au 01/01/2015 de :
- 240€ bruts annuels pour les salaires inférieurs à 30.000€.
-210€ bruts annuels pour les salaires entre 30.000€ et 40.000€.
-180€ bruts annuels pour les salaires entre 40.000€ et 50.000€.
Sur-intéressement si intéressement. 



19 décembre 2014

BPCE Sa : Transfert de BPCE Sa de la Direction de l'Immobilier et des Services Généraux à Natixis


  • Comme nous vous l'indiquions dans ce blog, dès le 22 mai 2014, la Direction souhaitait le transfert des activités des services généraux de BPCE Sa à Natixis.



    • Après une longue période de négation par le DRH, les représentants du personnel  ont enfin pu traiter ce dossier.


Suite à de multiples étapes ( CHSCT, CE, commission économique ) à BPCE Sa et à Natixis, le CE de BPCE Sa à enfin pu traiter ce dossier dans sa séance du 18/12.


  •  l'expert mandaté par le CE a présenté son rapport, les élus ont posé de nombreuses questions, 

      • mais la situation reste toujours aussi peu claire !!!

  •  la Direction n'ayant toujours pas présenté la Charte régissant les règles de fonctionnement de la prestation de  Natixis, pour compte de BPCE  SA en ce qui concerne les activités transférées.
    • quelles prestations ?
    • quels coûts ?
    • Prestations exécutées directement ou sous-traitées  par Natixis ?
    • délais d’exécution des prestations?
    • Indicateurs de qualité ?
    • Responsabilité de l’exécution des tâches et du pilotage vis à vis des tiers ?



La mobilisation des salariés de la DISG regroupés à l'entrée du Comité d'Entreprise, a toutefois permis d'obtenir certaines garanties.


Avant le Comité d'Entreprise les 4 OS représentatives de BPCE Sa ont distribué le tract suivant:




Les 4 OS proposent maintenant à ces salariés le programme suivant:

Bonjour à tous
Comme vous avez pu le constater jeudi matin votre mobilisation a marqué les esprits. MM. Le DRH et le responsable des affaires sociales ont été surpris et n’ont pas manqué de faire savoir ce qui s’était passé.
Il a été également fait mention de votre mobilisation et de ses motivations  aux 3 intervenants de la direction venus présentés le dossier. avant leur intervention en séance du CE.
Sans rentrer dans les détails des interventions devant le CE, la direction veut maintenir ce projet mais il a bien été confirmé que les activités internalisées aujourd’hui à BPCE (comme la repro, audio…) resteraient organisées comme cela chez Natixis.
Votre intervention a permis de mettre un peu de pression et d’avoir un discours de la Direction plus engagé et plus sécurisé sur le volet social, ce qui laisse de la place à la négociation (à mener) pour le statut.
Le calendrier à venir :
-          Réunion CHSCT pour rendu d’avis : 12 janvier 15
-          Réunion CE pour rendu d’avis : 20 janvier 15
-          Transfert des équipes : 1er avril 15 (en fait ce n’est pas une vraie concession car la direction a des soucis techniques de gestion du personnel entre autres, à moitié avoués devant le CE)


Pour vous informer de la suite, nous vous proposons de vous réunir le mardi 6 ou le mercredi 7 janvier, dans un lieu et sous une forme à déterminer. Nous allons proposer aux représentants du personnel de Natixis d’être présents également ce jour-là.


A l'occasion de la distribution des tracts, les os avaient revu la décoration de Noel de BPCE Sa

18 décembre 2014

Harcèlement chez France Télécom : après la direction, de nouveaux cadres mis en examen

LE MONDE | 

Sur les lieux de l'immolation par le feu d'un salarié de France Télécom, à Mérignac (Gironde), le 26 avril 2011.
Sur les lieux de l'immolation par le feu d'un salarié de France Télécom, à Mérignac (Gironde), le 26 avril 2011. | PATRICK BERNARD / AFP



« Tu pars quand ? Tu pars quand ? » Cette question devenue rengaine a été le cauchemar de nombreux salariés de France Télécom entre 2006 et 2009. A l’époque, celle du plan stratégique Next (nouvelle expérience des Télécom) qui vise à réduire les coûts et surtout les effectifs, l’obsession de faire partir des salariés prime sur la vente de téléphones. Moins 22 000 en trois ans, exige Didier Lombard, le patron, sinon il fera les départs « par la fenêtre ou par la porte ».



Sur les 110 000 salariés que compte alors l’entreprise, cela représente une personne sur cinq. Aucun service n’est épargné. Les chefs de service désignent des « volontaires » et les poussent dehors. Tous les moyens sont bons. La pression en fait craquer plus d’un. En trois ans, soixante personnes mettent fin à leurs jours.

En juillet 2012, France Télécom et ses trois principaux dirigeants – Didier Lombard, Louis-Pierre Wenes et Olivier Barberot – sont mis en examen pour « harcèlement moral ». L’enquête est sur le point d’être bouclée, mais les juges Pascal Gand et Aurélie Reymond étendent les poursuites à quatre autres dirigeants dont le comportement a pu avoir un impact sur le calvaire subi par les salariés.

« Le mal banalisé »
Mardi 9 décembre, Nathalie Boulanger, ex-directrice des actions territoriales, a été mise en examen pour « complicité de harcèlement moral ». Le lendemain, c’est au tour de l’ancien directeur territorial de l’est de la France, Jacques Moulin, d’être mis en examen pour les mêmes faits. Jeudi 11 et vendredi 12 décembre, deux autres managers devaient être convoqués et s’expliquer sur la pression subie par les salariés. Ces auditions terminées, les magistrats devraient signifier la fin de l’instruction. Contactés, les avocats du dossier n’ont pas répondu aux appels du Monde.


La mise en cause directe et personnelle des plus hauts dirigeants d’une entreprise du CAC 40 pour des faits de « harcèlement moral » est une première dans un dossier de santé publique en France. Elle est le reflet d’une époque, où dans un contexte de « guerre économique », au nom de la survie de l’entreprise, l’éthique et la morale sont laissées de côté et « le mal banalisé », explique le psychanalyste Christophe Dejours, spécialiste de la souffrance au travail. Chez France Télécom, là où la proportion de fonctionnaires (75 %) rend les licenciements quasi impossibles, le harcèlement psychologique est érigé en méthode.

Nathalie Boulanger est une femme « énergique, tenace, dotée d’une volonté d’aboutir, ce qui peut générer parfois des excès et des impacts collatéraux notamment dans des contextes difficiles », raconte Philippe Andres, un cadre dirigeant, dans l’épais dossier dont Le Monde a pris connaissance. Elle est selon lui « une figure emblématique du mode de gestion à la Louis-Pierre Wenes ».


Entre 2006 et 2008, elle travaille sous les ordres du bras droit de Didier Lombard, réputé « brutal » et adepte de la théorie « se soumettre ou se démettre ». Mme Boulanger n’a joué aucun rôle dans l’élaboration du plan Next, assure-t-elle. C’est elle, en revanche, qui réceptionnait chaque mois les tableaux de réduction d’effectifs.
« Les sorties définitives du groupe ont toutes été faites sur la base du volontariat », insiste-t-elle auprès des enquêteurs. Est-ce pour cela que tous les lundis, en comité de direction, on organisait un « exercice managérial » pour apprendre à convaincre les « CFC [les plus de 55 ans] réfractaires » à partir ? Est-ce pour cela aussi que sont recrutés des consultants extérieurs pour « booster la mise en mouvement » des « salariés inactifs » ?


« Climat de violence »

La direction territoriale Est que dirige Jacques Moulin à l’époque a été l’une des plus exposées à la pression. Après plusieurs alertes laissées sans suite, les médecins du travail ont fait bloc pour interpeller des dirigeants qui refusaient de voir le mal être des salariés. Fin 2009, ils déplorent qu’il n’y ait toujours rien eu de mis en place alors qu’« un climat de violence persiste à ce jour (...) et a des effets délétères sur la santé mentale et physique des salariés ». Excédés par l’absence de réaction, des médecins ont fini par démissionner.
On a souvent désigné les chefs de service comme responsables du malaise des salariés. Certains ont fait du zèle en dégradant volontairement les conditions de travail de leurs équipes. Mais selon Jean-Daniel Lallemand, un « ancien cadre dit dirigeant » désormais à la retraite « le harcèlement moral n’est pas la faute des petits chefs au niveau local mais des grands chefs. Il y a une attitude généralisée qui part du sommet ».
« Notre directeur France [Louis-Pierre Wenes] était clairement dans la brutalité, dans son mode d’expression, confirme Dominique Pommat, cadre à Grenoble (Isère)Il fallait « secouer le prunier », « ne pas laisser le confort s’installer ». Effectivement, ce type de discours libère les gens qui sont en dessous. Nous étions devenus une boîte américaine, trop obéissante (…) et tout le monde marchait dans le même sens ».


« Rapport d’étonnement »

Le nez dans les courbes et les tableaux, le « top management » n’a pas eu « conscience de la violence de ce que cela pouvait représenter pour certains salariés sur le terrain », confirme le cabinet Technologia, spécialiste du stress au travail et auteur d’un rapport de plus de 200 pages sur les conditions de travail chez France Télécom.
Des alertes ont pourtant été lancées. A combien de reprises les syndicats sont-ils intervenus ? Nouveau dans l’entreprise, Géraud de Chanterac, directeur grands comptes, a rédigé « un rapport d’étonnement » sur certaines pratiques « choquantes » observées en 2009, après six mois passées dans l’entreprise. La manière par exemple « qui consiste à annoncer à un collaborateur (…) que l’on souhaite son départ de l’entité et à partir de là qu’on lui retire la plupart de ses attributions, (…) puis que l’on intègre son successeur alors qu’il est encore là (…). Sans être un grand utopiste, comment admettre une telle chose dans un groupe de 200 000 salariés ! ».

Ce que ne mesurait pas M.de Chanteracc’est que nombre de cadres ont agi en connaissance de cause. A l’école du management, on leur avait décrit les phases de déni et de colère par lesquelles passeraient les salariés. La plupart finiraient par accepter. D’autres resteraient sur le bord du chemin, on n’y pouvait rien. L’époque où la maison recasait tout le monde est révolue.

BPCE: ne retrouve t'on pas de nombreuses similitudes ?

17 décembre 2014

BLOG: le blog vient d'atteindre 148 000 pages lues, merci.



Pour vous faire voyager, nous suivrons au fur et à mesure des consultations, le classement par tailles des villes Européennes

  • Prochaine étape: HUELVA (Espagne) 148101 hab, 294ème ville d'Europe.

François Pérol ( suite) : renvoi ou pas devant le tribunal correctionnel ?

8 novembre 2014

BPCE: Justice Le parquet national financier demande le renvoi de François Pérol devant le tribunal correctionnel

Le Monde.fr |  • Mis à jour le  |

Par 

 

Selon les informations du Monde, le parquet national financier (PNF) demande le renvoi de François Pérol devant le tribunal correctionnel pour « prise illégale d’intérêts ». Le réquisitoire définitif, un document de quelque 70 pages, a été signé vendredi 7 novembre. Après en avoir été informées par le juge, les parties auront un mois pour faire leurs observations. Ce délai écoulé, le juge, à qui revient le dernier mot, rendra son ordonnance. Si Roger Le Loire suit l’avis du parquet, l’ex-conseiller économique de Nicolas Sarkozy à l’Elysée devra répondre des faits de « prise illégale d’intérêts » qui l’ont conduit en mars 2009 à la tête du groupe Banque populaire-Caisses d’épargne (BPCE), dont il préside toujours le directoire. François Pérol encourt une peine de 2 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende





Le 8/11, nous avions publié cet article émanant du site "lemonde.fr", 
depuis, plus d'un mois s'est écoulé, 
nous sommes toujours dans l'attente de cette décision, dans cette interminable procédure.


Nous pensons que la durée de cette procédure et l'incertitude qui en découle n'est pas bonne pour les salariés du Groupe BPCE.

BPCE: Conseil de surveillance des FCPE de BPCE du 2/12/14



Principales informations collectées/échangées lors du Conseil de Surveillance des FCPE (Fonds Commun de Placement d’Entreprise) de BPCE qui s’est  tenu le mardi 02 décembre 2014


·          FCPE – BPCE Monétaire

Ce FCPE cherche à délivrer une performance proche de celle de l’Eonia, diminuée des frais de gestion réels.

Ce placement s’adresse aux investisseurs recherchant une gestion prudente.

Du fait de la faible valeur des taux actuels du Marché Monétaire, la performance du FCPE BPCE Monétaire peut être conjoncturellement légèrement négative.

Profil de risque et de rendement (1 étant le plus faible et 7 le plus élevé)
Pour ce FCPE l’indicateur est 1.

Evolution de l’encours
      Au 31 12 2013 => 152 Millions d’Euros
      Au 01 12 2014 => 154 Millions d’Euros

Portefeuille composé principalement de titres du marché  monétaire et d’instruments de taux essentiellement émis par des émetteurs de secteur privé.

Performance à fin octobre  2014
Sur 1 an    : + 0,14 %
Sur 3 ans  : + 0,80 %
Depuis le 31 déc. 2013 : + 0,13%



·          FCPE – BPCE Obligations


Ce FCPE a pour objectif de suivre l’évolution des marchés de taux de la zone Euro, principalement sur les émissions d’Etat ou assimilés.

Ce placement s’adresse aux investisseurs recherchant une gestion relativement prudente mais qui acceptent des variations de la valeur de la part liées à l’évolution des taux d’intérêts.

Profil de risque et de rendement (1 étant le plus faible et 7 le plus élevé)
Pour ce FCPE l’indicateur est 3.

Evolution de l’encours
      Au 31 12 2013 => 72 Millions d’Euros
Au 01 12 2014 => 85 Millions d’Euros

Portefeuille investi à 75% minimum en obligations et autres titres de créance libellés en euro.

Performance à fin octobre  2014
Sur 1 an    : +  5,50 %
Sur 3 ans  : + 15,25 %
Depuis le 31 déc. 2013 : + 5,36 %



·          FCPE – BPCE Actions

Ce FCPE a pour objectif de surperformer sur le long terme, après déduction des frais de gestion réels,  son indicateur de référence (54%  actions Europe – 28% actions US – ….)

Ce placement s’adresse aux investisseurs recherchant une gestion risquée acceptant des variations de la valeur de la part liées à l’évolution des marchés actions..

Profil de risque et de rendement (1 étant le plus faible et 7 le plus élevé)
Pour ce FCPE l’indicateur est 6.

Evolution de l’encours
      Au 31 12 2013 => 40 Millions d’Euros
Au 01 12 2014 => 48 Millions d’Euros

Portefeuille investi à 70% minimum en actions internationales..

Performance à fin octobre 2014
Sur 1 an   : +   8,78 %
Sur 5 ans : +  27,54 %
Depuis le 31 déc. 2013 : + 6,14 %


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·          FCPE – BPCE Diversifié

Ce FCPE a pour objectif de surperformer sur le long terme, après déduction des frais de gestion réels,  son indicateur de référence

Ce placement s’adresse aux investisseurs recherchant une gestion risquée acceptant des variations de la valeur de la part liées à l’évolution des marchés actions et obligations.

Profil de risque et de rendement (1 étant le plus faible et 7 le plus élevé)
Pour ce FCPE l’indicateur est 5.

Evolution de l’encours
      Au 3112 2013 => 112 Millions d’Euros
Au 0112 2014 => 135 Millions d’Euros

Portefeuille investi entre 40% et 60% en actions, le solde étant principalement investi sur les marchés de taux de la zone euro

Performance à fin octobre 2014
Sur 1 an   : + 6,82 %
Sur 5 ans : +  27,79 %

Depuis le 31 déc. 2013 : + 5,36 % 


Compte rendu réalisé par Pierre Brunet  ( Représentant des salariés au CS , voir onglet, vos représentants CFTC) 

Rappel: ce compte rendu n'est en aucun cas un conseil en placement,  les rendements passés , ne sont pas forcément les rendements à venir.