30 septembre 2013

Vous vous demandiez pourquoi certains réussissaient et pas d'autres !


5 conseils pour se faire bien voir de son chef


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Vous travaillez comme un forcené pour prendre du galon. Inutile. Un livre vous révèle les vraies recettes pour réussir en flattant l'ego de votre patron.



Car faire du zèle pour être bien vu par son supérieur est un art loin d'être accessible au premier bourreau de travail venu. Le fayotage réclame de la psychologie, du doigté et même quelques talents d'acteur. Des conseils à prendre au second degré bien entendu…

1. Cessez d'être franc

Etre franc, ca ne rapporte pas grand chose. En revanche, vous avez la plupart du temps tout à y perdre. Le monde du travail est assurément un haut lieu de mensonge, de dissimulation et de chantage. Il ne faut jamais, au grand jamais, dire ses quatre vérités au patron.
Imaginez par exemple que votre boss vous propose de relire un dossier  qu'il a rédigé lui-même. Vous devez lui donner votre feedback. Malheureusement, le résultat final est calamiteux (une histoire qui est vraiment arrivée à l'auteur du livre Benjamin Fabre). C'est un ramassis de novlangue de bureau sans aucun intérêt qui assène des inepties telles que "la Belgique est la première puissance économique mondiale devant les Etats-Unis".
Comment réagir ? Deux solutions vous viennent en tête. La première : faire un retour sincère. Impossible car vous allez le ridiculiser. Il ne vous le pardonnera pas. En outre, vous allez y passer des heures voire des journées afin de tout corriger. La deuxième option ? Féliciter votre boss pour ce travail digne d'un génie de (au choix) la finance, du commerce, de la logistique, de l'innovation, etc. Mauvaise idée. Lorsque le rapport sera rendu public et que le boss comprendra que toute la boîte se moque de lui, il vous verra comme un traître qui ne l'a pas prévenu. La seule chose qui vous reste à faire, c'est de fuir et de vous débrouiller pour ne jamais avoir à lui donner votre retour (par exemple en vous inventant des rendez-vous à l'extérieur).

2. Mettez en valeur votre boss

La vedette dans l'entreprise, ce n'est pas vous. C'est votre chef. Il faut garder en tête ce précepte à chaque moment. Et cela commence dès l'entretien d'embauche. Inutile de jouer au candidat idéal, vous allez agacer le recruteur. Il pourrait même se sentir menacé et vous avoir dans le collimateur en sautant sur le moindre prétexte, comme votre option arts plastiques au Bac, pour vous épingler.
Non, ce que veut le recruteur, c'est être valorisé, qu'il se sente génial et qu'il trouve sa vie formidable. Après avoir expédié rapidement la base de votre CV, histoire de le rassurer, faites basculer l'entretien pour vous intéresser à son parcours, à ses motivations et extasiez-vous. Si vous parvenez à le faire parler de ses passions, de son moteur dans la vie. Le recruteur va se sentir compris et aimé. C'est gagné.
De même, si votre patron a une passion ridicule. Mettons les figurines des chanteurs canadiens. N'explosez pas de rire, en tout cas pas avant d'être de retour dans votre foyer. Car votre boss n'a absolument pas conscience que son hobby confine au ridicule. La meilleure solution, c'est d'en faire un atout pour l'avancement de votre carrière. Apprenez tout ce que vous pouvez sur sa lubie, enthousiasmez-vous dès que possible et faites quelques efforts d'adaptation (quitte à donner de votre personne en allant à des concerts de Justin Bieber). Et surtout, ne brisez jamais le rêve de votre patron en lui dévoilant des informations qui mettraient à mal l'objet de ses passions.

3. Evitez comme la peste la perfection

Vous l'avez déjà compris mais être Monsieur Parfait, cela agace tout le monde y compris votre patron. Ne vous arrêtez surtout pas à l'entretien d'embauche (voir ci-dessus). Sinon, vous allez vous mettre à dos tous vos collègues (en sortant du lot par rapport à la médiocrité ambiante) ainsi que la direction. Vous irez au devant de gros ennuis avec ce genre d'attitude et votre N+1 en profitera pour vous glisser des peaux de banane avec quelques dossiers impossibles voire des voyages d'affaires improbables au Kazakhstan.
Afin de contourner cet écueil, glissez dans vos documents avec parcimonie une ou deux fautes d'orthographe. Arrivez une fois par mois en retard à une réunion peu importante. Habillez-vous mal de temps en temps (quand vous n'avez pas de rendez-vous avec vos clients ou vos prestataires). Ayez un coup de mou une fois par an. En une phrase, faites tout pour paraître humain. Car s'il faut être un minimum compétent, le plus important est d'être populaire au sein de l'entreprise.
D'ailleurs, il faut bien comprendre que, quand vous êtes surchargé de boulot seul le volume compte en entreprise. Pas la qualité du travail accompli. Comme l'explique Benjamin Fabre, "entre la quantité et la qualité, pas une seconde d'hésitation: il vaut mieux 50 tâches torchées à 60% plutôt que 10 tâches chiadées à 300%. Le volume, le volume. C'est la seule chose que la postérité retiendra".

4. Misez sur le bon cheval

Faites toujours attention et agissez avec prudence. Le monde du travail s'apparente généralement à un panier de crabes. Dans le cas où votre N+1 et votre N+2 se détestent, n'ayez aucune loyauté envers votre chef direct. Caressez plutôt dans le sens du poil votre N+2, par exemple en lui indiquant que vous préférez prendre vos ordres auprès de lui et que vous avez envie de monter en responsabilité. Avec un peu de chance et de savoir faire, vous parviendrez peut-être à prendre du galon facilement.
Par contre, faites bien attention à ne jamais vous attaquer à quelqu'un directement ou à avoir de solides inimitiés au travail. Surtout que vous n'êtes pas à l'abri que votre pire ennemi devienne votre N+1. Dans ce cas, faites-lui allégeance rapidement, enterrez la hache de guerre et mettez votre inutile fierté de côté.

5. N’en faites surtout pas trop

Comme il y a les bons et les mauvais chasseurs, il y a les bons et les mauvais fayots. Soyez subtil et éviter les flatteries énormes, du type "je vous trouve immense", alors que votre boss ne mesure pas plus de 1m60. Cela va exaspérer tout votre entourage de travail. Et votre patron n'est jamais complètement idiot. A force d'enchaîner des compliments totalement déconnectés de la réalité, votre chef n'aura plus aucune confiance en vous.
Si vous êtes beaucoup plus grand que votre N+1, bannissez tous les mots de vocabulaire du champ lexical qui pourraient le lui rappeler ("minuscule", petit", "décroissance", …). Ensuite, arrangez-vous pour être toujours en position assise. Enfin, valorisez les gens de petite taille en fonction des centres d'intérêt de votre patron. Par exemple, louez l'habilité de Lionel Messi s'il s'intéresse au football ou la force de caractère de Napoléon s'il est fan d'histoire.
Si un autre fayot tente de vous faire de l'ombre, ne tombez pas dans le jeu de la surenchère. Vous n'en verriez plus le bout. Apprenez au contraire à connaître votre nouveau concurrent et démasquez habilement sa tartufferie auprès de vos supérieurs hiérarchiques. Par exemple en l'invitant à boire un verre et en enregistrant sournoisement la conversation. Il ne vous reste plus qu'à transmettre (toujours de manière anonyme) l'enregistrement à votre boss. N'oubliez jamais que le parfait fayot est toujours celui qu'on ne soupçonne pas de fayotage

27 septembre 2013

DIFFAMATION !!



Le 29 octobre 2010, le syndicat CFTC de l’entreprise Manpower faisait diffuser au sein de la société un tract titré "vous avez dit éthique ," dont un extrait était qualifié à la poursuite de diffamation* non publique tant envers la société MANPOWER que Madame X, dirigeante de cette société.

  • Le tract critiquait les conclusions de l’enquête interne déclenchée par un soupçon de conflits d’intérêts lors de la passation de contrats de services informatiques

  • Le 4 février 2011, les prévenus faisaient signifier une offre de vérité comprenant 22 pièces.

Malgré cela le 29 juin 2011 le Tribunal de Police de Paris, recevant la constitution de partie civile des demandeurs,  a déclaré le syndicat national du travail temporaire, et Monsieur Alain Y. coupables de la contravention de diffamation non publique, commis le 29 octobre 2010 dans le tract intitulé « vous avez dit éthique » et les a condamnés solidairement à verser à la société MANPOWER  France 501 € de dommages et intérêts et frais irrépétibles**.

Cependant la cour d’appel saisie le 7 juillet 2011 mettait d’une part,  hors de cause le syndicat national CFTC du travail temporaire et stoppait d’autre part,  les poursuites contre Monsieur Alain X délégué syndical central CFTC MANPOWER.

En effet, sur la mise en cause du syndicat la cour d’appel rappelle qu’aucune disposition de la loi du 29 juillet 1881 (loi sur la presse) ni aucun texte ultérieur régulièrement promulgué n’autorise la poursuite d’une personne morale du chef de diffamation.
« le régime juridique de la contravention de diffamation non publique étant celui des infractions de presse -le tribunal de police- ne pouvait légalement pas s’estimer valablement saisi d’une action pénale dirigée contre la personne morale Syndicat National du Travail Temporaire au visa de l’article R621-1 du Code pénal ***et entrer en voie de condamnation en l’absence de faculté légale l’y autorisant(…) La Cour (…) mettra hors de cause cette personne morale et déclarera irrecevable la constitution de partie civile de Madame X et de la société MANPOWER, qui n’avaient aucun droit à se constituer partie civile ».

Quant à notre délégué syndical, la Cour a estimé que dans son tract la CFTC n’avait pas mis en cause directement, ni visée la plaignante, madame X.

La Société MANPOWER a formé un pourvoi en cassation.

La chambre criminelle, dans son arrêt du 10 septembre dernier a suivi le raisonnement de la cour d’appel et jugé que :

« Attendu que pour mettre hors de cause le syndicat national du travail temporaire, poursuivi en qualité de prévenu, l’arrêt énonce qu’aucune disposition de la loi du 29 juillet 1881, ni aucun texte ultérieur, n’autorisent la poursuite d’une personne morale du chef de diffamation, et que le régime juridique de la contravention de diffamation non publique étant celui des infractions de presse, le premier juge ne pouvait pas entrer en voie de condamnation à l’encontre de ce syndicat ;

Attendu qu’en se prononçant ainsi, la Cour d’appel a justifié sa décision dès lors qu’il se déduit de l’article 43-1 de la loi du 29 juillet 1881 qu’en dehors des cas expressément prévus par les textes, les personnes morales ne sauraient encourir de responsabilité pénale à raison des contraventions de presse ».

Pour notre délégué syndical la chambre criminelle estime que la Cour d’appel a exactement apprécié le sens et la portée des propos incriminé et a à bon droit retenu qu’ils ne comportaient pas de la part de Monsieur Y, d’imputations diffamatoires à l’égard des parties civiles.



* Diffamation : « Toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation. La publication directe ou par voie de reproduction de cette allégation ou de cette imputation est punissable, même si elle est sous forme dubitative ou si elle vise une personne ou un corps non expressément nommé mais dont l’identification est rendue possible par les termes du discours, cri, menace, écrit ou imprimé, placard ou affiche incriminé ».

** Irrépétibles : se dit des frais de justice non compris dans les dépens et comme tels insusceptibles d’être recouvrés par le gagnant, sauf au juge à condamner l’autre partie à lui verser une indemnité au titre de l’équité (art.700 du code de procédure civile).
***R621-1 du code pénal : La diffamation non publique envers une personne est punie de l'amende prévue pour les contraventions de la 1re classe. La vérité des faits diffamatoires peut être établie conformément aux dispositions législatives relatives à la liberté de la presse

26 septembre 2013





La déontologie financière concerne tout le monde


Les crises des années 2000 ont fait entrer la gouvernance du système financier dans notre vie quotidienne. Depuis 2008, la solidité, la transparence, l’honnêteté et l’efficacité des banques et des activités financières sont des enjeux de débat public dont s’emparent les élus des grandes nations, mais aussi les clients, épargnants, contribuables, professionnels de la finance et travailleurs de tous secteurs et de tous statuts, étudiants ou retraités.
La déontologie financière, c’est-à-dire l’ensemble des règles morales régissant les activités financières, concerne tout le monde. Les dérives déontologiques expliquent les catastrophes de la décennie 2000 et ses conséquences que nous continuons de payer : maquillage des chiffres d’endettement de la Grèce avec l’aide des banques, entraînant la crise de l’euro ; titrisation de prêts à risque vendus comme des placements sûrs, entraînant la crise des  subprimes et les faillites bancaires ; manquements professionnels, mauvais conseils ou défauts de contrôle de banques entraînant leur ruine, celle de leurs actionnaires ou de leurs clients.
La déontologie financière est un sujet au cœur de bien des problèmes, qui mérite d’être mieux expliqué et commenté, pour que chacun prenne la mesure de son importance et puisse participer à son amélioration, en tant que consommateur ou professionnel averti.
Observer la finance sous l’angle de la déontologie, c’est analyser ses dérives pour comprendre leur enjeu par une information pertinente, pédagogique et pratique qui aide chacun, consommateur ou professionnel, à prendre conscience des pratiques contestables et des améliorations souhaitables.
L’actualité de la déontologie financière est abondante. Ce site n’en fait pas l’inventaire exhaustif. Deontofi.com s’efforce de publier une sélection d’informations permettant au plus large public de comprendre les faits et leurs implications.
Pour faciliter la lecture, les articles sont classés dans sept rubriques correspondant au découpage des activités financières selon les enjeux déontologiques et les personnes concernées

contribue à ce site : http://www.deontofi.com , le journaliste, Gilles Pouzin
par ailleurs secrétaire général du Syndicat des journalistes CFTC,  
consulter le nombreux

25 septembre 2013

« Les entreprises n’investissent pas assez, est-ce la faute de l’Etat ? »


  • Cette affirmation est-elle celle d’un Ministre ? D’un syndicaliste, d’un économiste ?
    • Pas du tout !
Ce sont les propos tenus par Jean-Claude Volot ; « chef d’entreprise » ; à l’occasion de l’université d’été du MEDEF.
  • C’est lors d’un débat intitulé « Faire gagner la France » que cet entrepreneur, Président de Dedienne Aérospace et Dedienne Santé, qui a notamment repris et fusionné 24 entreprises au cours de sa carrière, a interpellé ses pairs.
  • Ajoutant : « de vous à moi, on n’a pas une part de responsabilité là-dedans » « nous sommes tous responsables » a-t-il affirmé avant d’illustrer son propos par l’expérience qu’il a acquis sous l’ancienne majorité, comme Président du Comité Consultatif Industrie et Financement des entreprises dans le cadre du grand emprunt.
« Nous avons demandé aux entreprises : qu’avez-vous comme projet, que voulez-vous faire ?
Nous avons du stimuler des dizaines d’entreprises et, pour certaines, nous n’avions pas de réponse un an après ».
  • Et d’insister : « On s’est déplacé pour aller les voir, vous voir » « il a fallu que nous stimulions nous-mêmes des projets ». « Il faut la dire la vérité »
  • Et de marteler : « Il faut, pour l’unité de ce pays, qu’on commence à comprendre que les choses se font tous ensemble ».
Merci Monsieur Volot ! Merci pour votre franchise et votre courage.
  • C’est bien tous ensemble que nous pouvons faire gagner notre pays ! Et à lire ou écouter nombre de commentateurs, l’impression qui se dégage est que les salariés Français sont des fainéants, trop bien nourris, qu’il faut mettre au pas en les faisant travailler journée, soir et dimanche avant de les licencier comme on donnerait un coup de pied dans un vieux sac.
    • Et bien non !
Les difficultés de notre pays ont de multiples causes et le manque de dynamisme et d’esprit d’initiative de nombre de chefs d’entreprises est une de ces causes....

  • Merci Monsieur Volot de rappeler que notre destin est commun, que tous ensemble nous devons construire l’avenir et que cette frange « entrepreneurs » qui ne cessent de gémir font plus penser à des vierges effarouchées qu’à des commandos conquérants.

24 septembre 2013

Les contrats de travail « zéro heure » un nouveau modèle ?

  • Dans quel pays en voie de développement, emploie-t-on dans les abattoirs des salariés payés 3 euros de l’heure ?
  • Quelle féodalité obscurantiste a-t-elle fait signer à 350 personnes un contrat de travail garantissant zéro heure par semaine avec l’obligation d’être présent quand l’employeur l’exige ?
  • Quel autocrate, mal éclairé, soutien un nouveau régime de travail qui permettrait aux entreprises de proposer aux salariés un contrat vide, aurorisant de les mobiliser à la demande ?
C’est dans les abattoirs allemands que triment comme des bêtes, des Bulgares, Roumains et autres Polonais payés une misère.
Pas de salaire minimum national, pas de convention collective dans ce secteur et le tour est joué !
C’est la famille royale d’Angleterre qui emploie 350 personnes au Palais de Buckingham, avec des contrats dits « zéro heure ». Cerise sur le gâteau, ces chanceux sont soumis à une clause d’exclusivité qui impose de solliciter l’accord de l’employeur pour pouvoir éventuellement exercer une autre activité.
Ce sont des sénateurs flamands qui en Belgique, ont déposé une proposition de loi dite de « flexi-jobs ».
Du côté d’un certain patronat, on s’appuie sur la lutte contre le chômage pour vanter les mérites de ces différents systèmes.
Outre Manche, c’est plus d’un million de personnes qui seraient sous le régime du contrat « zéro heure » rapporte le quotidien Les Echos.
Pour ces salariés, impossible de prévoir à l’avance le niveau de leur rémunération et de répartir leur temps entre vie professionnelle, vie familiale et personnelle. D’autant plus que quand ils travaillent, leur salaire horaire est en moyenne 40 % inférieur à celui d’un employé traditionnel.
Pour les ultralibéraux, que du bonheur !
  • Et pour un social-chrétien, ces extraordinaires facilités offertes aux entreprises sont-elles acceptables ?
Lisons le Compendium de la doctrine sociale de l’Eglise qui nous dit :
« Les droits des travailleurs, comme tous les autres droits, se basent sur la nature de la personne humaine et sur sa dignité transcendante ».
Et plus précisément reprenant l’enseignement prodigué par Saint-Thomas d’Aquin, dès le Moyen-âge : « La rémunération du travail doit assurer à l’homme des ressources qui lui permettent, à lui et à sa famille, une vie digne sur le plan matériel, social, culturel et spirituel ». 

Tout est dit

23 septembre 2013

Agenda de la semaine du 23/9 au 27/9


La CFTC BPCE SA vous souhaite une bonne semaine.
Au programme:
  • Lundi: Comité d'entreprise extraordinaire.
  • Mardi: Coordination nationale CFTC du Groupe BPCE.
  • Jeudi: Comité d'entreprise ordinaire
  • Vendredi: CHSCT ordinaire
Les représentants du personnel sont toujours autant mis à contribution, mais il n'existe toujours pas d'accord de droit syndical local, merci Mr l'ex secrétaire général adjoint de l'Elysée !

13 septembre 2013

Leçons de management !

On connait ça :

On connait aussi ça:

  • Vous venez du réseau avec un passé lié à des problèmes de harcèlement, mais on vous embauche quand même dans l'organe central.
  • Il n'y a pas de raisons de ne pas poursuivre votre oeuvre, même si une enquête est diligentée sur la structure que vous dirigez !!
  • On pense même à vous, pour vous promouvoir dans le club fermé des 100 top managers !!!
Ou alors ça:


Enseignant-chercheur à l'INSEEC, Damien Richard réalise des missions de conseil en entreprises pour réduire le poids de la hiérarchie et des fonctions support. "De plus en plus de patrons le demandent car ils se rendent compte que ça coûte très cher pour une valeur ajoutée limitée".
Pour lui, il y a un véritable enjeu à "redonner du sens à la notion de métier". Selon lui, il y a trop d' "organisations", c’est-à-dire de strates hiérarchiques qui empêchent un fonctionnement agile de la société. "Il faut accompagner les entreprises vers plus de discussions et moins de reporting. Aujourd'hui les managers intermédiaires passent leur temps devant Excel à remplir des tableaux plutôt que de parler à leurs collaborateurs car en entreprise, on considère que discuter n'est pas du travail", déplore-t-il. Et de montrer l'exemple de Google qui n'a quasiment pas de fonctions support, très peu de niveaux hiérarchiques et qui néanmoins connaît la réussite. ( article complet dans challenges.fr)

A vous de vous demander, la situation que vous rencontrez le plus souvent.

12 septembre 2013

Comment ce banquier s'est fait (légalement) piéger par un client !




Challenges.fr Publié le 30-08-2013 à 16h13 - Mis à jour le 05 09 2013 à 17h20
Par Laurent Calixte
C'est dans les "petites lignes" que figurent les informations les plus cruciales d'un contrat. En Russie, un consommateur malin a pris sa banque à son propre piège.



Quand il a découvert, en 2008, les clauses écrites en caractère minuscule dans le contrat pour une carte de crédit que lui proposait sa banque, Dimitri Agarkov a vu rouge. Agios et taux de pénalité trop élevés, plafond de dépense trop bas… Rien ne convenait à ce quadragénaire résidant à Voronezh, en Russie,. Il a alors une idée de génie. Il scanne tranquillement le document proposé par sa banque, modifie à l'ordinateur les clauses écrites en petit caractère, et envoie le document à sa banque, pour signature -contrairement à beaucoup d'établissements bancaires, TCS (Tinkoff Credit System) appose sa signature après réception du document signé par le client. Il se rappelait en effet qu'un contrat, en France comme en Russie, peut-être librement rédigé par l'une ou l'autre des parties et que l'important, c'est que les deux signatures soient authentiques, ce qui était le cas.
Un taux de crédit de 0%, pas de pénalités...
Ses nouvelles clauses ? Un taux de 0% quand il utilise sa carte pour bénéficier d'un crédit, aucun plafond pour les crédits demandés et aucun abonnement annuel à payer. Il ajoute même : "le client n'est pas obligé de payer les frais ou les charges imposés par la banque". Mais il va pousser le bouchon encore plus loin en stipulant que, si la banque devait modifier unilatéralement les termes du contrat, elle devrait lui verser une pénalité de 3 millions de roubles (68.000 euros) ou des frais d'annulation de 6 millions de roubles (156.000 dollars).
Pendant deux ans, il utilise sa carte normalement, sans abuser du plafond de crédit illimité qu'il s'était accordé : pour lui, comme il l'expliquera plus tard, il s'agissait simplement d'un jeu et d'un défi. Pourtant, en 2010, son compte présente un solde excessivement débiteur au regard du contrat "classique" normalement établi par la banque et celle-ci décide de clôturer son compte et de lui retirer sa carte.
En 2012, alors que Dimitri Agarkov refuse de recréditer son compte, elle décide de le poursuivre en justice et lui réclame 45.000 roubles (1.020 euros) afin récupérer le solde débiteur. Mais coup de théâtre : le tribunal estime que le contrat modifié par Agarkov est valide et lui donne raison, exigeant simplement de lui qu'il rembourse son solde débiteur. "la banque a signé le contrat sans le lire, explique à la barre l'avocat d'Agarkov. Ils ont dit à la Cour ce que leurs clients endettés disent en cas de procès : "nous n'avions pas lu le contrat…"
Polar financier
Commence alors un vrai polar financier. Agarkov ne s'en tient pas là et décide d'attaquer sa banque en justice pour "modification unilatérale des dispositions du contrat", conformément à "ses" clauses à lui… Il lui réclame la bagatelle de 24 millions de roubles (550.000 euros). Nous sommes alors à l'été 2013 et le polar prend alors une touche "réseaux sociaux" qui rappelle le film "the social network" : le patron de Tinkoff Credit System, Oleg Tinkoff, commence à riposter via Twitter : "Nous allons continuer à agir en justice: le procès s'est tenu au civil, nous allons poursuivre au pénal !"

11 septembre 2013

Forfait-Jours réduits, faites appliquer vos droits !

Voici un article concernant les droits des forfaits-jours réduits, vérifiez que l'on vous applique bien le Droit.




9 septembre 2013

Contrat de génération: encore un rendez-vous manqué !

Nous avons pu lire :"Contrat de génération : les DRH tentent d'innover", mais ce n'est pas notre sentiment à BPCE SA, où quelques réunions n'ont pu servir qu'à présenter par la DRH une synthèse de textes existants, sans négociation, sans aucune évolution par rapport aux textes d'origine, ni volonté d'innover.

La CFTC BPCE Sa considère que le compte n'y est pas et que tout ceci n'a été qu'une perte de temps.


Dans le cadre de la loi de mars 2013, les DRH trouvent des marges de manœuvre pour conclure des contrats de génération adaptés à leur contexte.
C’est le cas de Free, qui n’emploie qu’une poignée de seniors. Dans la société de Xavier Niel, la grande majorité des employés a entre 30 et 40 ans. Afin de contourner la difficulté, le projet d’accord en cours de finalisation prévoit de classer dans la catégorie des seniors tout collaborateur de plus de 46 ans, afin d’élargir les effectifs susceptibles de jouer le rôle de référent auprès des futurs jeunes embauchés.
Le centre d’assistance aux clients nouvellement créé à Bordeaux devrait être le principal bénéficiaire de cette opération. Chez Orange, il a fallu inventer une formule originale pour booster les emplois réservés aux jeunes. La lattitude du DRH, Bruno Mettling, était limitée. En vertu d’un précédent accord seniors signé en janvier dernier, le groupe, dont un tiers des effectifs partira en retraite d’ici à 2020, s’était engagé à recruter 4 000 personnes sur trois ans et à accueillir 5 000 alternants par an. Impossible d’aller plus loin, avait estimé la direction à l’entame des discussions. Face à l’insistance des syndicats, le PDG, Stéphane Richard, a sorti de son chapeau une concession de dernière heure. Orange pourrait embaucher 1 000 alternants supplémentaires, à deux conditions. Ils seront exclusivement affectés aux technologies phares (haut débit, 4G et fibre optique) et tous n’auront pas vocation à intégrer l’entreprise à l’issue de leur formation. En fait, l’opérateur historique propose d’en transférer une bonne partie vers ses partenaires, sous-traitants ou clients. Dans la mesure où ces compétences restent rares, les employeurs devraient les accueillir à bras ouverts.
De son côté, le DRH de BNP Paribas, Yves Martrenchar, à défaut de garantir à terme le volume global d’emploi au sein de la banque, a fait miroiter aux représentants du personnel la reconnaissance de la mission de tuteur. Il promet de créer des supports pédagogiques innovants, afin de faciliter la transmission du know how. L’accompagnement sera désormais intégré dans les objectifs du référent et son temps de travail aménagé en fonction de la charge supplémentaire. Enfin, à compter de cette année, des indicateurs relatifs à l’insertion des moins de 30 ans figureront dans le bilan social. À ce compte, les représentants du personnel ont topé.
Chez Crédit agricole Consumer Finance (CACF), où l’on négocie encore, le contrat de génération donnera naissance à un dispositif de temps partiel aidé en faveur des seniors dont le poste suppose de fortes contraintes horaires ou ergonomiques. À partir de 58 ans, et à condition d’avoir cumulé dix ans d’ancienneté dans l’entreprise, dont cinq dans le job pénible, ils bénéficieraient d’une fin de carrière anticipée. Tout en restant dans le cadre de la loi, syndicats et directions font preuve de créativité

6 septembre 2013

CFTC BPCE à la Une

BPCE a eu l'honneur de la Une de la revue la "Vie à défendre", le magazine de la Confédération du Syndicat CFTC.

Nous ne pouvons qu'être très fiers de la reconnaissance du travail de l'ensemble des équipes CFTC du Groupe BPCE.





5 septembre 2013

Lu dans Liaisons sociales quotidien n°16416 du 03/09/2013

Temps de travail:
La durée du travail augmente, souligne la CFTC.
La CFTC-Paris commente les récentes statistiques relatives à la durée du travail (v. l’actualité n°16407 du 20 août 2013) et constate que, année après année, elle s’allonge. La publication des chiffres de la durée hebdomadaire du travail des salariés à temps complet, par catégories socioprofessionnelles, montre que la durée moyenne hebdomadaire du travail est passée entre 2003 à 2011 de 38.9 heures à 39.5 heures, les cadres étant les plus touchés avec une durée de travail portée sur cette période de 42.6 heures à 44.1 heures. Ainsi, pour le syndicat,  "nous sommes loin des 35 heures dont on nous rabâche les oreilles".

4 septembre 2013

Différents systèmes de retraites en France.

Situation au 31 août 2013 (avant réforme Ayrault)

Beaucoup de choses sont dites et écrites sur les différents systèmes de retraites dans notre pays.
Pour vous faire une idée plus juste de la réalité, voici un tableau schématique des principaux régimes.


Régime général
Fonction publique
RATP
SNCF
EDF GDF
Âge légal de départ à la retraite  62 ans (salariés nés après 1955) 
60 ans - carrières longues
62 ans (à l'exception des militaires, policiers, etc.)
60 ans - Carrières longues
à compter de 2024
52 à 57 ans selon les métiers
à compter de 2024
52 à 57 ans selon les métiers
à compter de 2024
52 à 57 ans selon les métiers
Base de calcul des retraites25 meilleures années6 derniers mois (hors primes)6 derniers mois6 derniers mois6 derniers mois
Durée de cotisations166 trimestres (41,5 ans à partir de 2017)166 trimestres (41,5 ans à partir de 2017)166 trimestres (41,5 ans à partir du 1er juillet 2017)166 trimestres (41,5 ans à partir du 1er juillet 2017)166 trimestres (41,5 ans à partir de 2020)
Montant moyen des pensionsentre 1216 € et 1256 € brutentre 1724 € et 1937 € brut2103,90 € brut1910 € brut2063 € brut

3 septembre 2013

Durée du temps de travail.

Durée du temps de travail: Année après année, elle s’allonge…

  • L’Insee a publié les chiffres de la durée hebdomadaire du travail des salariés à temps complet, par catégories socioprofessionnelles.
Si en 2003, l’ensemble des salariés effectuait 38,9 heures par semaine, en 2011 (derniers chiffres connus) cette durée est de 39,5 heures.
Si les ouvriers sont passés de 37,8 heures à 38 heures et les professions intermédiaires de 38,3 heures à 38,8 heures, les employés sont restés stables : 38,3 heures en 2003 comme en 2011.
Ce sont les cadre qui voient leur durée de travail augmenter le plus fortement : 42,6 heures en 2003 et 44,1 heures en 2011.
  • Nous sommes loin des 35 heures dont on nous rabâche les oreilles…

2 septembre 2013

AGENDA de la semaine du 2/9 au 6/9

La Section CFTC de BPCE Sa vous souhaite une bonne semaine.
Au programme:
  • Mardi: Préparation Comité d'Entreprise.
  • Jeudi: délégués du personnel et CHSCT extraordinaire.
  • Vendredi: Comité d'Entreprise.
    • à l'ordre du jour:
        • Information consultation sur le projet d'évolution de l'organisation de la Direction de la Banque Commerciale et Assurances .
        •  Information consultation et recueil d'avis sur le projet d'évolution de l'organisation de la Direction des Risques Groupe